À propos

La règle des 5P

Tout le monde peut peinturer, certes. Nul besoin de diplômes professionnels, d’équipements dispendieux ou d’aptitudes physiques extraordinaires. Cependant, pour mériter son pantalon blanc et être un bon peintre efficace, c’est une autre paire de manches !  Voici notre règle des 5P du bon peintre.

Présentation

Le charisme est un atout majeur, car le peintre est amené à rencontrer le client, les enfants dans les écoles et le CPE, les personnes âgés, etc. Un peintre qui entre dans un commerce avec son pantalon blanc devient une attraction, on a envi de lui parler. Il se doit d’être présentable et être fier de son métier.

Précision

L’ennemi numéro un du peintre est le peintre. Dans ce domaine compétitif, le chantier que l’on laisse derrière nous devient notre portfolio. Le découpage rectiligne, le sablage des murs, les micro-réparations, tout doit être parfait! Le souci de la précision est donc une carte maitresse dans le jeu du bon peintre.

Productivité

La précision seul, aussi importante soit elle, peut s’avérer un défaut si elle n’est pas secondée du respect des délais établis. Combien de couples ont souffert d’interminables rénovations. L’enthousiasme du début des travaux fait place à l’exaspération. Le peintre se doit de respecter l’horaire établi, c’est comme ça qu’il sera reconnu par ses pairs et ses clients.

Propreté

Pas besoin d’extrapoler sur ce point. Il faut absolument laisser les lieux immaculés. Rien de pire pour le client que de trouver des traces de peintures a des endroits inappropriés ou d’avoir à disposer des déchets de l’entrepreneur.

Passion

La passion c’est s’intéresser à son métier, en parler sans voir le temps passer, élaborer de nouvelles techniques, apprendre de nouveaux procédés, ne pas se borner aux acquis. Être passionné c’est connaitre ou vouloir connaitre les trucs, les astuces, les produits et les façons (anciennes, présentes et futurs). On ne se lasse pas de son domaine quand on en est passionné.

Il faut être de son temps

Non sans difficulté, Peinture Arseneau a récemment pris un virage vert. Déjà, nous utilisions des peintures à base et à colorant sans COV, mais nous considérions que cela n’était pas assez.

 

Nous tentons une approche sans déchet. Les pinceaux et les rouleaux sont nettoyés dans une eau que nous filtrons et réutilisons.  Nous utilisons très peu de ruban masqué et nous réutilisons la pellicule plastique servant à abrier les meubles. C’est pourquoi la majorité de nos travaux s’effectuent sans les pompes de type airless qui en nécessite une utilisation excessive.

 

Quand le chantier tire à sa fin, au lieu d’emballer les instruments souillés dans un plastique jetable ou de les mettre à la poubelle, nous les transportons dans l’eau jusqu’à l’entrepôt où ils seront nettoyés.

 

En regardant un peu de quoi nos poubelles se remplissaient, nous avons été à même de constater qu’il nous était possible de réduire considérablement notre empreinte écologique.

 

Les contenants de peinture vides sont gardés à des fins pratiques ou donnés à d’autres corps de métier. ….. l’eau de nettoyage souillé reste entreposée afin qu’elle puisse décanter ; la peinture se dépose en sédiments et l’eau est filtrée et réutilisée.

 

D’autres actions suivront, mais c’est déjà un pas dans la bonne direction !